Accident Vasculaire Cérébral - Neuraxpharm France

Il existe deux types d’AVC : ischémique et hémorragique. Découvrez les causes de chaque type d’AVC, les symptômes habituels et comment les AVC sont diagnostiqués et traités.

Qu'est-ce qu'un AVC ?

Un accident vasculaire cérébral (également appelé attaque cérébrale) est un problème médical grave qui nécessite une assistance médicale urgente.

Un accident vasculaire cérébral (AVC) se produit lorsque le cerveau ne reçoit pas l’apport sanguin dont il a besoin, ce qui entraîne une diminution de l’oxygène dans le cerveau. Cela se produit généralement lorsque l’irrigation sanguine du cerveau est bloquée ou qu’un vaisseau sanguin du cerveau éclate.

Sans traitement d’urgence, des groupes de cellules du cerveau peuvent être endommagés ou mourir à cause du manque d’oxygène. Cela peut entraîner une invalidité voire le décès. Plus le traitement adéquat est administré rapidement, plus les chances de guérison sont élevées.

Quels sont les principaux types d'AVC ?

Il existe deux types principaux d’accidents vasculaires cérébraux :

  • L’AVC ischémique : Il s’agit de la forme la plus courante d’AVC, qui représente environ 80 % des cas. Il est dû à un caillot sanguin qui provoque une obstruction et empêche l’arrivée de sang au cerveau.
  • L’AVC hémorragique : Il se produit lorsqu’un vaisseau sanguin alimentant le cerveau éclate, provoquant un saignement dans le cerveau ou autour de ce dernier.

Accident ischémique transitoire (AIT)

Certaines personnes subissent un AIT avant d’avoir un accident vasculaire cérébral complet. Les symptômes d’un AIT sont les mêmes que ceux d’une attaque cérébrale, mais ne durent que peu de temps, c’est pourquoi on parle souvent de « mini AVC ». Bien que les effets d’un AIT ne soient pas aussi durables que ceux d’un accident vasculaire cérébral complet, ils indiquent un risque accru d’accident vasculaire cérébral dans un avenir proche.

Combien de personnes ont des AVC ?

Le rapport de Burden of Stroke in Europe de 2020 a révélé qu’il y a eu 1,2 million d’accidents vasculaires cérébraux dans l’Union européenne en 2017. Il a également prévu que le nombre d’AVC au cours des trois prochaines décennies (2017-2047) augmenterait de 27 %, principalement en raison du vieillissement de la population et de l’augmentation des taux de survie.

Symptome

Les symptômes principaux de l’AVC se manifestent au niveau du visage, des bras et par des troubles de l’élocution. Néanmoins, l’AVC diffère d’une personne à l’autre et ses symptômes dépendent de la partie du cerveau qui a été touchée et de la gravité des lésions du tissu cérébral.

Quels sont les symptômes de l'AVC ?

Les trois zones principales du corps qui sont touchées par un AVC sont les suivantes :

  1. Le visage : Il est fréquent que le visage s’affaisse d’un côté lors d’un AVC. Ce symptôme peut être plus visible lorsque la personne sourit. Si vous êtes inquiet pour quelqu’un, demandez-lui de sourire pour voir si un côté de son visage s’affaisse.
  2. Les bras : Il y a souvent une faiblesse ou un engourdissement des bras. Si une personne est incapable de lever et de maintenir ses bras en l’air, cela peut être un signe d’accident vasculaire cérébral.
  3. L’élocution : Les troubles de la parole sont souvent l’un des premiers symptômes évidents. Parfois, la personne perd complètement la parole.

Les autres symptômes possibles sont les suivants :

  • Paralysie d’un côté du corps
  • Problèmes de vision
  • Difficulté à comprendre les autres
  • Problèmes d’équilibre et de coordination
  • Étourdissement
  • Perte de conscience
  • Confusion

Quels sont les stades de l'AVC ?

Il n’y a pas de stades bien définis associés à l’accident vasculaire cérébral ; cependant, certaines personnes subissent un accident ischémique transitoire (AIT) pouvant être un signe avant-coureur d’un éventuel AVC. L’AIT est parfois appelé « mini AVC » car ses symptômes sont les mêmes que ceux d’un accident vasculaire cérébral, mais le blocage du sang vers le cerveau étant temporaire, il ne dure que peu de temps.

Un AIT n’endommage pas les cellules du cerveau et ne provoque pas d’invalidité permanente, mais il augmente le risque de subir un accident vasculaire cérébral complet dans un avenir proche.

Toutes les personnes qui ont un accident vasculaire cérébral ne subissent pas d’abord un AIT, mais si tel est le cas, il est important d’obtenir une aide médicale immédiate, car cela pourrait être le signe d’un accident vasculaire cérébral. Dans une étude sur les patients victimes d’un AVC publiée dans la revue médicale Neurology, 2 416 personnes ayant subi un AVC ischémique ont été étudiées. Parmi eux, 549 ont subi un AIT avant leur AVC, la plupart ayant eu lieu dans les sept jours avant l’AVC.

Les symptômes de l’AIT sont les suivants :

  • Sensation d’engourdissement ou de faiblesse d’un côté du corps
  • Difficulté d’élocution ou de compréhension
  • Problèmes de vision
  • Maux de tête intenses
  • Confusion
  • Vertiges ou perte d’équilibre

Conséquences de l’AVC à long terme

À long terme, un certain nombre de problèmes mentaux et physiques peuvent survenir à la suite d’un AVC. Ces derniers comprennent :

  • Handicap physique léger, modéré ou grave
  • Dysfonctionnement cérébral, notamment de la mémoire et des capacités de réflexion
  • Problèmes de santé mentale tels que la dépression et l’anxiété

Quels sont les premiers signes d'un AVC ?

Le test « FAST » (Acronyme anglais pour Face, Arm, Speech et Time) est souvent utilisé pour permettre d’identifier un accident vasculaire cérébral. Il consister à observer les trois zones principales du corps touchées : Visage, bras et parole, tel que cela a été décrit dans la section dédiée aux symptômes. Si l’un de ces signes se produit, il fautappeler les services d’urgence pour une prise en charge médicale immédiate.

Souvenez-vous de l’acronyme FAST :

  • Visage (Face) : Le visage est affaissé ou engourdi, ou le sourire est asymétrique.
  • Bras (Arms) : Un bras est faible ou engourdi, ou il est difficile de garder les bras levés.
  • Parole (Speech) : L’élocution n’est pas claire ou est difficile à comprendre.
  • Temps (Time) : Si vous observez au moins un des symptômes mentionnés ci-dessus, il est alors temps d’appeler les services d’urgence.

Tous les accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont différents et les trois symptômes du test « FAST » peuvent être accompagnés d’un ou plusieurs autres symptômes, énumérés dans la section « Quels sont les stades de l’AVC ? ».

Causes, facteurs de risque et espérance de vie

Les AVC peuvent être ischémiques (lorsque l’apport sanguin au cerveau est coupé) ou hémorragiques (lorsqu’il y a un saignement dans le cerveau ou autour de ce dernier). Le risque de subir un accident vasculaire cérébral augmente avec l’âge, et les personnes âgées ont moins de chances de survie.

Quelles sont les causes des AVC ?

Les accidents vasculaires cérébraux sont dus à une restriction de l’apport sanguin au cerveau, qui se produit de différentes manières selon le type d’attaque.

AVC ischémique

Dans les AVC ischémiques, une obstruction coupe l’approvisionnement en sang du cerveau. Cela peut être dû à la formation d’un caillot sanguin soit dans une artère menant au cerveau, soit dans un petit vaisseau sanguin dans la partie interne du cerveau. Il peut également être le résultat du déplacement d’un caillot dans la circulation sanguine vers le cerveau depuis une autre partie du corps.

AVC hémorragique

L’AVC hémorragique est également appelé hémorragie cérébrale ou hémorragie intracérébrale, car il est provoqué par un saignement dans le cerveau ou autour de ce dernier. Cela peut se produire de deux façons :

  1. Hémorragie intracérébrale : Un vaisseau sanguin à l’intérieur du cerveau éclate et provoque un saignement dans le cerveau.
  2. Hémorragie sous-arachnoïdienne : Un vaisseau sanguin à la surface du cerveau éclate, provoquant un saignement entre le cerveau et le crâne.

Les AVC sont-ils héréditaires ?

Le risque d'AVC est plus élevé chez les personnes ayant des antécédents familiaux d'AVC, mais on pense que cela est dû à des facteurs de risque héréditaires (tels que l'hypertension artérielle et le diabète), plutôt qu’à l'AVC lui-même.(5).

Qui subit des accidents vasculaires cérébraux ?

Le risque de subir un accident vasculaire cérébral est lié à des facteurs dits « non modifiables », qui ne peuvent pas être changés, et d’autres « modifiables », influencés par le comportement et le mode de vie de la personne. 

Les deux facteurs non modifiables – l’âge et le sexe – pouvant avoir un effet sur le risque de subir un AVC sont les suivants :

  • Un âge avancé : Le risque d’AVC augmente avec l’âge et double tous les dix ans après 55 ans..
  • Le sexe : En moyenne, les hommes subissent des AVC environ quatre ans plus tôt que les femmes, et l’incidence des AVC chez les hommes est 33 % plus élevée. Toutefois, les femmes sont plus susceptibles que les hommes de subir un AVC grave.

Les facteurs de risque modifiables – ceux qui peuvent être influencés ou contrôlés – comprennent :

  • La consommation excessive d’alcool : Boire trop d’alcool augmente la pression sanguine, l’un des principaux facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral.
  • Le tabagisme : Le tabagisme augmente le risque de tous les types d’AVC, aussi bien chez les hommes que chez les femmes.
  • L’obésité : Le surpoids multiplie le risque d’hypertension artérielle, de maladies cardiaques et de diabète de type 2, qui peuvent tous augmenter le risque d’AVC.
  • Le diabète : Les recherches montrent que les personnes atteintes de diabète de type 2 sont plus susceptibles de subir un accident vasculaire cérébral.
  • L’hypertension artérielle : Il s’agit de l’un des principaux facteurs de risque d’AVC, étroitement lié à la consommation d’alcool, au tabagisme et au surpoids. Une pression artérielle de 140/90 ou plus peut endommager les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau en sang.

Les maladies cardiovasculaires constituent également un facteur de risque important d’accident vasculaire cérébral et sont une cause majeure de décès après un accident vasculaire cérébral. Si la maladie cardiovasculaire est héréditaire, il peut s’agir d’un facteur de risque non modifiable. Cependant, certaines personnes peuvent être en mesure de modifier leur comportement afin de diminuer le risque de la maladie, et par conséquent celui de l’AVC.

Quelle est l’espérance de vie après un AVC ?

En ce qui concerne les taux de survie après un AVC, l’âge est l’un des facteurs les plus influents, les recherches montrant que le risque de décès suite à un AVC double approximativement chaque dix ans. Un autre facteur important est le temps écoulé après l’attaque. Une étude a associé l’accident vasculaire cérébral à une augmentation de près de cinq fois du risque de décès entre quatre semaines et un an après l’accident, par rapport à la population générale, et de deux fois après un an.

Toutefois, les taux de survie ont considérablement augmenté au cours de la dernière décennie grâce à de nouveaux traitements des AVC et à l’amélioration de la prise en charge. Un traitement rapide permet d’augmenter les chances de survie et de réduire le risque des effets à long terme.

Diagnostic

Pour optimiser les chances de rétablissement, les médecins doivent confirmer le diagnostic d’un AVC le plus rapidement possible.

Comment l'AVC est-il diagnostiqué ?

Le diagnostic est établi en effectuant une série de tests pour aider à identifier les problèmes de santé susceptibles de provoquer un AVC (notamment l’hypertension artérielle) et en faisant des scanners cérébraux pour obtenir une meilleure image de ce qui se passe à l’intérieur du cerveau.

Examens médicaux pour diagnostiquer l’AVC

Si les médecins soupçonnent un accident vasculaire cérébral, ils essaieront de réaliser l’un des types de scanner cérébral suivants dans l’heure qui suit l’arrivée du patient à l’hôpital :

  • Tomodensitométrie (TDM) : Plusieurs images sont utilisées pour créer une image en 3D du cerveau. La TDM est généralement plus rapide que l’IRM, ce qui permet de commencer le traitement plus tôt, et elle est particulièrement efficace pour montrer la différence entre les AVC ischémiques et hémorragiques.
  • Imagerie par résonance magnétique (IRM) : Des champs magnétiques et des ondes radio sont utilisés pour donner une image détaillée de l’intérieur du cerveau. Ce type de scanner sera utilisé si une personne a subi un AIT. Il est capable de montrer le tissu cérébral en détail et d’identifier les petites zones ayant été touchées par un accident vasculaire cérébral.

D’autres examens peuvent être utiles pour diagnostiquer un AVC :

  • Analyses de sang : Pour vérifier le taux de cholestérol et de sucre dans le sang
  • Tension artérielle : Si elle est élevée, des médicaments peuvent être nécessaires pour réduire le risque d’un nouvel accident vasculaire cérébral.
  • Mesure du pouls : Pour vérifier la présence de battements de cœur irréguliers.
  • Électrocardiogramme (ECG) : Pour montrer si un rythme cardiaque irrégulier peut avoir provoqué l’AVC.

Traitement et médicaments

La rééducation et le rétablissement après un accident vasculaire cérébral sont longs. Le processus est différent pour chacun, et requiert généralement une équipe de spécialistes qui fixe des objectifs à atteindre. Il est important de s’impliquer pleinement dans le programme de rééducation pour optimiser les chances de guérison.

Comment l'AVC est-il traité ?

Chaque AVC étant différent, le traitement et le rétablissement varient énormément d’une personne à l’autre. Le rétablissement prend souvent des mois, voire des années pour certains survivants d’un AVC. Il commence à l’hôpital et implique souvent une série de spécialistes qui aident à fixer des objectifs à atteindre dans le cadre de la guérison.

Cette prise en charge comprend des examens médicaux complémentaires pour aider les médecins à mieux comprendre les besoins du patient. Les examens pourraient inclure :

  • Test de déglutition : Il est courant d’avoir des difficultés à avaler après un accident vasculaire cérébral. Les médecins peuvent donc effectuer des tests pour vérifier que la personne peut manger et boire en toute sécurité.
  • Évaluation de la mobilité : Cela permettra d’évaluer l’ampleur de l’impact de l’AVC sur le plan physique et de déterminer l’aide nécessaire.
  • Évaluation cognitive et de la communication : Un accident vasculaire cérébral peut affecter la capacité du cerveau à comprendre, organiser et stocker des informations. Des tests cognitifs initiaux sont effectués à l’hôpital et d’autres évaluations en continu peuvent être réalisées pour déterminer comment l’AVC a affecté le cerveau à long terme.
  • Tests de l’état nutritionnel et de l’hydratation : Ils permettront de mettre en évidence d’éventuelles carences nutritionnelles et de vérifier la déshydratation.
  • Test d’incontinence : Les problèmes de vessie et d’intestin peuvent être l’une des séquelles les moins explorées d’un accident vasculaire cérébral, mais peuvent généralement être améliorées avec des conseils adéquats. Le test d’incontinence permettra aux médecins de fournir les meilleurs conseils et traitements.

Médicaments

Une large gamme de médicaments peut être utilisée pour traiter les AVC. Différentes options peuvent être choisies en fonction du type d’AVC.

Médicaments pour AVC ischémique

Dans une situation d'urgence, on a généralement recours à un médicament appelé thrombolyse, ou « briseur de caillots ». Il agit en désagrégeant les caillots sanguins et en permettant au sang de circuler à nouveau dans le cerveau. Il peut avoir un effet positif sur la réduction des dommages causés par l'AVC s'il est administré dans les quelques heures suivant le déclenchement de l'AVC.

D'autres traitements peuvent être utilisés ultérieurement pour aider à prévenir d’éventuels accidents vasculaires cérébraux :

  • Agents antiplaquettaires :Ils sont utilisés pour empêcher la formation de nouveaux caillots dans le sang.
  • Anticoagulants : Ils agissent sur les facteurs de la coagulation du sang pour réduire le risque de formation de nouveaux caillots.
  • Médicaments pour la tension artérielle (antihypertenseurs) : Ce traitement peut être proposé à une personne souffrant d'hypertension artérielle, afin de réduire le risque de nouveaux accidents vasculaires cérébraux.
  • Statines :Elles aident à réduire le taux de cholestérol et peuvent être proposées pour réduire le risque de nouveaux accidents vasculaires cérébraux, indépendamment du fait que le taux de cholestérol soit élevé ou pas.

Médicaments pour AVC hémorragiques

Si une personne a eu un accident vasculaire cérébral hémorragique, les médecins peuvent lui recommander de prendre des médicaments contre la tension artérielle afin de réduire le risque d’un nouvel AVC. Si elle prenait déjà des anticoagulants, elle devra suivre un traitement pour inverser leurs effets et réduire le risque de nouvelles hémorragies.

Thérapie

Les effets à long terme d'un accident vasculaire cérébral peuvent être très variés et un certain nombre de thérapies peuvent avoir un impact important sur le processus de rétablissement et de rééducation.

Chaque personne se rétablit différemment et a besoin du soutien de divers spécialistes. Ces derniers peuvent comprendre :

  • Kinésithérapeutes : Les effets physiques constants de l'AVC peuvent inclure des problèmes d'équilibre et de coordination, une faiblesse musculaire et une paralysie d'un côté du corps. Un kinésithérapeute peut vous aider en vous proposant des exercices réguliers et des objectifs à atteindre.
  • Psychologues : Il est tout à fait normal que les gens ressentent du stress, de l'anxiété, de la colère ou passent par une période de dépression après un AVC. Des séances régulières peuvent aider les patients à faire face à ces sentiments et à gérer leur impact sur les relations avec leurs proches.
  • Ergothérapeutes : De nombreuses activités quotidiennes peuvent devenir difficiles après un accident vasculaire cérébral. Un ergothérapeute peut donner des conseils sur comment adapter une maison ou utiliser des équipements spécialisés pour permettre aux personnes de rester autonomes.
  • Les orthophonistes : De nombreuses personnes ont des difficultés de communication après un accident vasculaire cérébral. Un orthophoniste peut aider le cerveau à réapprendre à communiquer.
  • Autres spécialistes : La thérapie après un AVC peut également comprendre l'aide d'autres spécialistes tels que le diététicien ou l’ophtalmologiste.

Intervention

Un certain nombre de procédures chirurgicales peuvent être utilisées pour traiter les accidents vasculaires cérébraux. La procédure appropriée dépendra de la cause de l'attaque.

Intervention en cas d’AVC ischémique

  • Thrombectomie :Cette technique est parfois utilisée en cas d’AVC ischémique grave provoqué par un caillot de sang dans une grosse artère du cerveau. Il s'agit d'une procédure d'urgence qui a lieu très rapidement après l'attaque. Un cathéter est introduit dans une artère et un petit dispositif est utilisé pour retirer le caillot sanguin qui a provoqué l'AVC.
  • Endartériectomie carotidienne : Cette intervention peut être réalisée dans certains cas d’AVC ischémiques dus à un rétrécissement de l'artère carotide, située dans le cou, qui transporte le sang vers le cerveau. Elle consiste à faire une incision dans le cou et à débloquer les dépôts graisseux dans l'artère.

Intervention en cas d'AVC hémorragique

  • Craniotomie : Cette opération consiste à retirer le sang du cerveau et à réparer les vaisseaux sanguins éclatés.
  • Dérivation ventriculaire : Il s'agit d'une intervention chirurgicale utilisée lorsque l'AVC entraîne une accumulation de liquide dans les cavités du cerveau ou ventricules (hydrocéphalie). Le liquide est drainé du cerveau à l'aide d'un drain appelé shunt.

Régime alimentaire

Il est essentiel d'adopter une alimentation saine après un accident vasculaire cérébral. Le régime alimentaire peut jouer un rôle clé dans la guérison en aidant à contrôler la pression artérielle et le taux de cholestérol et en contribuant à maintenir un bon poids. Cela réduira également le risque de subir une nouvelle attaque.

Les survivants d'un AVC doivent s'efforcer d'adopter un régime alimentaire riche en céréales, légumes et fruits, ainsi qu'en produits laitiers sains et en sources de protéines telles que le yaourt, la viande maigre, le poisson, les légumineuses, les fruits secs et les graines. Ils doivent également réduire leur consommation d'aliments transformés, de graisses saturées et de graisses trans.

Un excès de sel peut entraîner une augmentation de la pression sanguine. La consommation de sel peut être réduite en évitant les aliments transformés (souvent riches en sel) et en résistant à l'envie d'ajouter du sel aux aliments.

Faire du sport

Rester actif après un accident vasculaire cérébral a de nombreux avantages. Ces derniers comprennent :

  • Renforcer la confiance et le bien-être
  • Améliorer la force musculaire et la coordination
  • Préserver la santé cardiovasculaire et artérielle
  • Réduire la pression sanguine
  • Stabiliser le taux de sucre dans le sang
  • Diminuer le taux de cholestérol dans le sang
  • Aider à garder un bon poids
Il peut être éprouvant de reprendre une activité après un accident vasculaire cérébral, surtout lorsque le corps n'est plus aussi fort qu'avant. La meilleure approche est de procéder par petites étapes, et un kinésithérapeute peut vous conseiller sur la façon de commencer lentement et de progresser au fil du temps.

Prévention

De nombreuses modifications simples du mode de vie peuvent contribuer à réduire le risque d’AVC :

  • Arrêtez de fumer : Des études montrent que le fait d’arrêter de fumer réduit le risque d’avoir un AVC. Et il n’est jamais trop tard pour arrêter : d’après les recherches, les personnes qui continuent à fumer après avoir subi un AVC augmentent leur risque de récidive.
  • Réduisez votre consommation d’alcool : Une consommation excessive d’alcool peut augmenter le risque d’accident vasculaire cérébral. Il faut donc la limiter et répartir les doses sur toute la semaine.
  • Adoptez un régime alimentaire sain : Une alimentation saine permet de maîtriser d’autres facteurs de risque (tels que l’obésité et l’hypertension artérielle).
  • Faites une activité sportive : Non seulement l’exercice physique aide à maintenir un bon poids, mais les recherches indiquent que l’activité physique régulière est associée à une réduction de 25 à 30 % du risque d’AVC.
  • Faites des contrôles réguliers : Des maladies telles que le diabète, l’hypertension artérielle et l’hypercholestérolémie peuvent entraîner un durcissement et un rétrécissement des artères, ce qui augmente le risque de leur obstruction, qui peut, à son tour, entraîner un accident vasculaire cérébral. Les contrôles réguliers peuvent aider à maîtriser ces facteurs de risque.

Études scientifiques

De nombreuses recherches sont en cours pour mettre au point de nouveaux traitements plus efficaces contre les accidents vasculaires cérébraux. Les scientifiques sont particulièrement désireux de découvrir des moyens de rétablir la circulation sanguine dans le cerveau et de prévenir la mort des cellules cérébrales après un AVC. Les autres centres d’intérêt dans le domaine du traitement comprennent la recherche de moyens pour améliorer la rééducation et le rétablissement après un accident vasculaire cérébral.

En matière de prévention des accidents vasculaires cérébraux, les chercheurs visent à mieux comprendre les facteurs de risque. Des techniques d’imagerie sont également utilisées pour tenter d’en savoir plus sur la façon dont l’AVC affecte le cerveau.

Sources

  1.  Donkor ES. Stroke in the 21st Century: A Snapshot of the Burden, Epidemiology, and Quality of Life. Stroke Res Treat. 2018;2018:3238165. doi:10.1155/2018/3238165
  2.  Wafa HA, Wolfe CDA, Emmett E, Roth GA, Johnson CO, Wang Y. Burden of stroke in Europe – thirty-year projections of incidence, prevalence, deaths, and disability-adjusted life years. Stroke. 2020;51(8):2418-2427. doi:10.1161/STROKEAHA.120.029606
  3.  Rothwell PM, Warlow CP. Timing of TIAs preceding stroke: time window for prevention is very short. Neurology. 2005;64(5):817-820. doi:10.1212/01.WNL.0000152985.32732.EE
  4.  Crichton SL, Bray BD, McKevitt C, et al. Patient outcomes up to 15 years after stroke: survival, disability, quality of life, cognition and mental health. Journal of Neurology, Neurosurgery & Psychiatry 2016;87:1091-1098. doi:10.1136/jnnp-2016-313361
  5.  National Institute of Neurological Disorders and Stroke. Brain basics: preventing stroke. Updated April 16, 2020. Accessed February 2021. https://www.ninds.nih.gov/Disorders/Patient-Caregiver-Education/Preventing-Stroke
  6.  Donkor ES. Stroke in the 21st century: a snapshot of the burden, epidemiology, and quality of life. Stroke Res Treat. 2018;2018:3238165. doi:10.1155/2018/3238165
  7.  Millwood IY, Walters RG, Mei XW et al. Conventional and genetic evidence on alcohol and vascular disease aetiology: a prospective study of 500 000 men and women in China. Lancet. 2019;393(10183):1831-1842. doi:10.1016/S0140-6736(18)31772-0
  8.  Pan B, Jin X, Jun L, Qiu S, Zheng Q, Pan M. The relationship between smoking and stroke. Medicine (Baltimore). 2019;98(12):e14872. doi:10.1097/MD.0000000000014872
  9. Chen R, Ovbiagele B, Feng W. Diabetes and stroke: epidemiology, pathophysiology, pharmaceuticals and outcomes. Am J Med Sci. 2016;351(4):380-386. doi:10.1016/j.amjms.2016.01.011
  10.  Shavelle R, Brooks J, Strauss D, Towfighi A. Long-term survival prognosis after stroke.

    A practical guide for clinicians. Practical Neurology. Published February 2020. Accessed February 2021. https://practicalneurology.com/articles/2020-feb/long-term-survival-prognosis-after-stroke

  11.  Brønnum-Hansen H, Davidsen M, Thorvaldsen P. Long-term survival and causes of death after stroke. Stroke. 2001;32(9):2131-2136. doi:10.1161/hs0901.094253
  12.  Determinants of the decline in mortality from acute stroke in England: linked national database study of 795 869 adults BMJ 2019; 365 doi:10.1136/bmj.l1778
  13.  Pan B, Jin X, Jun L, Qiu S, Zheng Q, Pan M. The relationship between smoking and stroke. Medicine (Baltimore). 2019;98(12):e14872. doi:10.1097/MD.0000000000014872
  14. Chen J, Li S, Zheng K et al. Impact of smoking status on stroke recurrence. J Am Heart Assoc. 2019;8(8):e011696. doi:10.1161/JAHA.118.011696
  15. Gallanagh S, Quinn TJ, Alexander J, Walters MR. Physical activity in the prevention and treatment of stroke. ISRN Neurol. 2011;2011:953818. doi:10.5402/2011/953818
Vous pourriez être intéressé par...

Santé mentale

Une bonne santé mentale est un élément essentiel de la vie, tout comme une bonne santé physique.

Stress

Le stress est une conséquence commune de nos vies modernes et très actives. Il se répercute sur le travail, à la maison et les relations et a plusieurs déclencheurs qui semblent souvent échapper à notre contrôle.

Douleur chronique

Les définitions du dictionnaire ne lui rendent pas justice. La douleur chronique est un problème complexe dont la solution n’est jamais rapide et qui demande souvent des solutions aussi bien émotionnelles que physiques.

Bienvenue à nouveau

Pour accéder à ces informations, vous devez vous connecter avec votre identifiant.

Vous n’avez pas de compte?S’inscrire