Les états d’âme font référence au type d’humeur d’une personne, à son équilibre et à la façon avec laquelle elle peut changer ou fluctuer en fonction des situations. Il est important de maintenir des états d’âme stables pour plusieurs raisons, notamment pour une bonne santé à long terme.

Garder une humeur équilibrée est également important pour le bien-être quotidien. En cas de baisse de moral, des sentiments tels que la tristesse, la fatigue, une tension accrue ou l’anxiété se manifestent et peuvent durer quelques jours. Les baisses de moral sont une partie naturelle de la vie et non pas un problème médical, mais il est important de les reconnaître et de savoir si elles peuvent devenir un problème avec le temps.

Neuraxpharm propose des alternatives naturelles pour les états d’âme. Une fois que votre professionnel de santé aura déterminé vos besoins spécifiques, il pourra vous conseiller le produit qui s’adapte le mieux à vos besoins et à votre état.

Découvrez comment garder une humeur équilibrée, les raisons scientifiques des baisses de moral, ce qui provoque ces sentiments, les éléments à surveiller, les personnes les plus sensibles et les actions à entreprendre pour les atténuer.

Qu'est-ce que les états d’âme?

Les états d’âme désignent l’humeur d’une personne, à savoir son degré d’équilibre dans une situation déterminée. Garder un état d’âme équilibré est important non seulement pour le bien-être mental, mais aussi pour la santé physique.

Une humeur équilibrée se caractérise par des émotions relativement stables et l’absence de sentiments prononcés d’anxiété, d’inquiétude ou de tristesse. Les personnes ayant une humeur équilibrée sont en mesure de mener leurs activités habituelles, sans trop penser aux choses qui pourraient mal tourner ou dont elles devraient s’inquiéter. Les humeurs équilibrées, tout comme les baisses de moral, sont une partie naturelle de la vie.

Qu'est-ce que la baisse de moral ?

Les états d’âme sont influencés par des facteurs très divers, notamment l’environnement, les événements de la vie et les circonstances personnelles.

Il n’y a pas de raison évidente à la baisse de moral ; chaque personne a des circonstances totalement différentes qui conditionnent ses sentiments à certains moments ou certains jours. Autrement dit, les professionnels de la santé peuvent avoir du mal à reconnaître la baisse de moral1.

Le moral est extrêmement important, car il peut entraîner d’autres troubles de la santé chez les personnes ayant des baisses de moral constantes. Une baisse de moral persistante peut avoir des conséquences négatives à long terme, il est donc important d’envisager une solution.

Il convient d’être conscient des causes de la baisse de moral afin de les gérer et d’apporter des changements dans le mode de vie qui amélioreront les sentiments sur le long terme.

Les causes de la baisse de moral

Il est évident que les raisons de la baisse de moral sont nombreuses. Parfois, elle peut être la conséquence d’événements majeurs de la vie, tandis que dans d’autres cas, elle peut être due à des incidents pouvant être perçus comme mineurs, mais qui ont néanmoins des conséquences importantes sur l’état d’âme de la personne. Les experts ont cité plusieurs causes expliquant la baisse de moral. Chez les enfants et les adolescents, elle peut être le résultat d’un soutien familial insuffisant, d’un problème d’adaptation à l’école (2), d’une incapacité à faire face à des situations sociales ou d’un faible niveau d’activité physique. Chez les adultes, des études ont attribué la baisse de moral à des événements tels que le décès d’un être cher, une rupture amoureuse, l’isolement social, l’échec dans la poursuite d’objectifs précis3, le statut social, les conditions de vie4, et le stress général. Bien que ces derniers soient des causes d’une grande portée pouvant avoir un impact plus large sur d’autres domaines de la vie, il peut aussi y avoir des raisons plus spécifiques à la baisse de moral. Elle peut ainsi être due à une carence en vitamine D5, aux effets secondaires d’une contraception hormonale6, au fait de lutter contre un cancer7, à des symptômes médicaux inexpliqués7 ou à une affection telle qu’une maladie inflammatoire de l’intestin8.

Qu'est-ce que la bonne humeur ?

La bonne humeur est un état d’âme où aucun événement à émotion forte ne se produit10, elle sera généralement caractérisée par des sentiments de sérénité, de positivité, de bonheur, d’acceptation et très peu de sentiment d’anxiété ou de tension. Une personne de bonne humeur peut se sentir plus motivée pour sortir, plus dynamique pour voir ses amis, et plus positive en général par rapport à l’avenir.

Les signes à surveiller

Il y a plusieurs choses à surveiller si vous pensez qu’une personne a du mal à garder une humeur équilibrée.

Symptômes physiques

  • Fatigue et manque d’énergie : Si une personne se sent tout le temps fatiguée, cela peut être dû à son état d’âme. Lorsque nous avons une baisse de moral, notre cerveau utilise davantage de glucose ; il en reste alors moins pour stimuler notre niveau d’énergie11.
  • L’insomnie : Si une personne souffre d’un sommeil perturbé ou d’insomnie, cela peut être lié à son humeur pendant la journée12. Les enfants peuvent également avoir des problèmes d’hyperactivité liés à leur humeur et à leurs habitudes de sommeil13.

Changement de mode de vie

  • Plus de dépendance à l’alcool : Si une personne consomme plus d’alcool, c’est peut-être parce qu’elle n’a pas le moral14.

Symptômes mentaux

  • Plus de colère ou de frustration : Les personnes souffrant de baisse de moral peuvent se sentir plus frustrées que d’habitude, bien qu’elles ne fassent pas consciemment le lien entre le sentiment de frustration et leur humeur.
  • Plus de sentiments de tension : la tension, notamment pour des choses que les gens ont l’impression de ne pas pouvoir contrôler, est un effet secondaire courant d’une baisse de moral persistante ou d’un déséquilibre des états d’âme.
  • L’anxiété : Les personnes souffrant de baisse de moral peuvent également ressentir plus d’anxiété, ce qui peut augmenter la frustration et la tension qu’elles ont déjà.

Qui peut être concerné ?

Les difficultés à équilibrer l’humeur peuvent toucher tout le monde, à tout âge. Les enfants, les adolescents, les adultes et les personnes âgées peuvent tous souffrir de baisse de moral, pour diverses raisons. Tel qu’indiqué plus haut, les personnes sont plus susceptibles d’avoir des baisses de moral à certaines étapes de leur vie.
  • Les enfants et les adolescents : Les enfants et les adolescents peuvent être sujets à des baisses de moral pour diverses raisons, allant des changements hormonaux aux problèmes amicaux et aux grands changements tels qu’un déménagement dans une nouvelle maison ou une nouvelle école, en passant par les circonstances familiales ou la sensation de manque de contrôle sur leur vie. Les événements négatifs de la vie sont également susceptibles de provoquer des périodes importantes de baisse de moral chez les enfants et les jeunes.
  • Les personnes ayant des difficultés d’apprentissage : Les personnes vivant avec des troubles de l’apprentissage peuvent avoir des niveaux d’isolement plus élevés que la population générale ainsi que des difficultés à communiquer sur leurs besoins. Ces deux facteurs peuvent entraîner des périodes de baisse de moral.
  • Les femmes : Il existe un certain nombre de facteurs, notamment d’ordre socio-économique, qui pourraient expliquer que les femmes soient plus susceptibles que les hommes d’avoir des baisses de moral ou des états d’âme déséquilibrés, bien que les femmes aient plus tendance à demander de l’aide que les hommes.
  • Les personnes âgées : Les personnes âgées sont également plus susceptibles que les plus jeunes de souffrir de solitude et d’isolement, ce qui peut entraîner une baisse de moral. Cette dernière est également liée au déclin cognitif chez les personnes âgées15.

Que pouvons-nous faire pour avoir une humeur équilibrée ?

L’humeur est conditionnée par de nombreux facteurs, notamment le contexte et les circonstances propres à chaque individu, elle n’est pas une affection diagnostiquable ; autrement dit, il n’existe pas de méthode clinique précise pour la traiter16. Il existe néanmoins plusieurs choses que les personnes peuvent faire par elles-mêmes pour équilibrer leur humeur.

Autogestion

     
  • Le sport : Le sport est souvent cité comme un bon moyen d’augmenter la positivité et la bonne humeur : et les bienfaits pour la santé mentale d’être dehors et de respirer de l’air frais, ainsi que l’effet des endorphines, sont bien connus.
  • La méditation de pleine conscience : Un programme de pleine conscience17, incorporant des techniques de réduction du stress, peut être bénéfique pour atténuer les symptômes de la baisse de moral.
  • Remettre en question les pensées négatives : Les pensées négatives peuvent sembler impénétrables, mais il est possible de les surmonter en analysant d’abord si elles sont rationnelles ou pas, puis en commençant à intégrer ces schémas de pensée plus équilibrés à la vie quotidienne.
  • Réduire la consommation d’alcool : L’alcool est un dépresseur et peut, par conséquent, avoir un effet négatif sur l’humeur, surtout si la personne se sent déjà déprimée. Le fait d’être conscient de sa consommation d’alcool et de la réduire si nécessaire peut fortement contribuer à améliorer l’humeur.

Aide professionnelle

Il est important de noter que la baisse de moral n’est pas un diagnostic médical. Cependant, les personnes ayant essayé diverses méthodes pour booster leur humeur par elles-mêmes et n’ayant pas trouvé de remède efficace peuvent avoir recours à l’aide d’un professionnel pour changer leur état d’esprit. Le soutien professionnel peut comprendre, entre autres, les éléments suivants :

  • La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : La TCC fonctionne en décomposant les grands problèmes en petites parties afin de pouvoir les résoudre avec succès. Elle est considérée comme un traitement potentiel pour les personnes souffrant de baisse de moral18.
  • Des médicaments appropriés : Si les techniques d’autogestion de la santé ne suffisent pas, un professionnel de la santé peut alors prescrire des antidépresseurs ou d’autres médicaments. Veuillez noter qu’il convient de demander l’avis d’un professionnel avant de prendre tout médicament.
Vous pourriez être intéressé par...

Études scientifiques

Les recherches actuelles sur les états d’âme se centrent sur les effets des baisses de moral sur les individus dans des contextes spécifiques : les personnes souffrant de certains problèmes de santé ou ayant subi un traumatisme dans le passé, par exemple. Il existe actuellement peu de recherches sur la baisse de moral au sein de la population générale. Les études tendent à se concentrer sur la façon dont les individus atténuent les effets de leur baisse de moral et sur la façon dont les changements de style de vie peuvent être réalisés afin d’avoir un impact positif sur la santé mentale, plutôt que de se concentrer sur une approche médicale.

La recherche a été axée sur la façon dont les individus ont recours à l’automédication, incluant l’alcool, et sur la manière avec laquelle les situations conjugales et les conditions de vie peuvent influencer la baisse de moral. Chez les enfants, les contextes environnementaux et l’activité physique ont été pris en compte, ainsi que les maladies diagnostiquées, dont le cancer. Des études ont également cherché à savoir s’il existait un moyen plus facile de diagnostiquer les patients souffrant de baisse de moral, car ce type de diagnostic n’est pas souvent posé dans le cadre des soins primaires.

Sources

  1.  Hasler G. Understanding mood in mental disorders. World Psychiatry. 2020;19(1):56-57. doi:10.1002/wps.20719
  2. Nettle D. An evolutionary model of low mood states. J Theor Biol. 2009;257(1):100-103. doi:10.1016/j.jtbi.2008.10.033
  3.  Han SYS, Tomasik J, Rustogi N, et al. Diagnostic prediction model development using data from dried blood spot proteomics and a digital mental health assessment to identify major depressive disorder among individuals presenting with low mood. Brain Behav Immun. 2020;90:184-195. doi:10.1016/j.bbi.2020.08.011
  4. Kleszczewska D, Siedlecka J, Mazur J. Physical activity and features of the environment in which school children grow up as low mood determinants. Polish Journal of Paediatrics. 2019;94(1): 25–33. doi: 10.5114/polp.2019.83739
  5. Keller MC, Nesse RM. Is low mood an adaptation? Evidence for subtypes with symptoms that match precipitants. J Affect Disord. 2005;86(1):27-35. doi:10.1016/j.jad.2004.12.005
  6. Sjöberg L, Fratiglioni L, Lövdén M, Wang HX. Low Mood and Risk of Dementia: The Role of Marital Status and Living Situation. Am J Geriatr Psychiatry. 2020;28(1):33-44. doi:10.1016/j.jagp.2019.08.014
  7. Wilkins CH, Birge SJ, Sheline YI, Morris JC. Vitamin D deficiency is associated with worse cognitive performance and lower bone density in older African Americans. J Natl Med Assoc. 2009;101(4):349-354. doi:10.1016/s0027-9684(15)30883-x
  8. Poromaa IS, Segebladh B. Adverse mood symptoms with oral contraceptives. Acta Obstet Gynecol Scand. 2012;91(4):420-427. doi:10.1111/j.1600-0412.2011.01333.x
  9. Reed-Berendt R, Shafran R, Langdon D, Christie D, Hough R, Coughtrey A. Experiences of Low Mood in Young People With Cancer: A Qualitative Study. J Pediatr Oncol Nurs. 2019;36(6):424-435. doi:10.1177/1043454219844232 having unexplained medical symptoms, or having an illness such as inflammatory bowel disease.
  10. Burton C, McGorm K, Weller D, Sharpe M. The interpretation of low mood and worry by high users of secondary care with medically unexplained symptoms. BMC Fam Pract. 2011;12:107. doi:10.1186/1471-2296-12-107
  11. Jordan C, Ohlsen R, Hayee B, Chalder T. A qualitative study exploring the experience of people with IBD and elevated symptoms of anxiety and low mood and the type of psychological help they would like. Psychol Health. 2018;33(5):634-651. doi:10.1080/08870446.2017.1381958
  12. Diener E, Kanazawa S, Suh EM, Oishi S. Why People Are in a Generally Good Mood. Pers Soc Psychol Rev. 2015;19(3):235-256. doi:10.1177/1088868314544467
  13. Lane AM, Lovejoy DJ. The effects of exercise on mood changes: the moderating effect of depressed mood. J Sports Med Phys Fitness. 2001;41(4):539-545.
  14. Carney CE, Harris AL, Falco A, Edinger JD. The relation between insomnia symptoms, mood, and rumination about insomnia symptoms. J Clin Sleep Med. 2013;9(6):567-575. doi:10.5664/jcsm.2752
  15. Maasalo K, Fontell T, Wessman J, Aronen ET. Sleep and behavioural problems associate with low mood in Finnish children aged 4-12 years: an epidemiological study. Child Adolesc Psychiatry Ment Health. 2016;10:37. doi:10.1186/s13034-016-0125-4
  16. Mc Hugh R, McBride O. Self-medicating low mood with alcohol use: Examining the role of frequency of alcohol use, quantity consumed and context of drinking. Addict Behav. 2020;111:106557. doi:10.1016/j.addbeh.2020.106557
  17. Caracciolo B, Bäckman L, Monastero R, Winblad B, Fratiglioni L. The symptom of low mood in the prodromal stage of mild cognitive impairment and dementia: a cohort study of a community dwelling elderly population. J Neurol Neurosurg Psychiatry. 2011;82(7):788-793. doi:10.1136/jnnp.2010.225003
  18. Bröer C, Besseling B. Sadness or depression: Making sense of low mood and the medicalization of everyday life. Soc Sci Med. 2017;183:28-36. doi:10.1016/j.socscimed.2017.04.025
  19. Carlson LE, Speca M, Patel KD, Goodey E. Mindfulness-based stress reduction in relation to quality of life, mood, symptoms of stress, and immune parameters in breast and prostate cancer outpatients. Psychosom Med. 2003;65(4):571-581. doi:10.1097/01.psy.0000074003.35911.41
  20. Lu W, Krellman JW, Dijkers MP. Can Cognitive Behavioral Therapy for Insomnia also treat fatigue, pain, and mood symptoms in individuals with traumatic brain injury? – A multiple case report. NeuroRehabilitation. 2016;38(1):59-69. doi:10.3233/NRE-151296
Vous pourriez être intéressé par...

Santé mentale

Une bonne santé mentale est un élément essentiel de la vie, tout comme une bonne santé physique.

Stress

Le stress est une conséquence commune de nos vies modernes et très actives. Il se répercute sur le travail, à la maison et les relations et a plusieurs déclencheurs qui semblent souvent échapper à notre contrôle.

Douleur chronique

Les définitions du dictionnaire ne lui rendent pas justice. La douleur chronique est un problème complexe dont la solution n’est jamais rapide et qui demande souvent des solutions aussi bien émotionnelles que physiques.

Bienvenue à nouveau

Pour accéder à ces informations, vous devez vous connecter avec votre identifiant.

Vous n’avez pas de compte ? S’inscrire